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thèmes > biographies et bibliographies coloniales > bio-bibliographies > Harry VAN THIEL | ||||||||
HARRY VAN THIEL (1911-1989): BIO-BIBLIOGRAPHIE / Par Honoré VinckRepris de: Annales Aequatoria 14 (1993) 559-564 Notice bibliographiqueHarry van Thiel est né le 8 novembre 1911 à Beuningen (Pays-Bas). Il est ordonné prêtre dans la Société Missionnaire de Saint Joseph (Mill Hill), le 11 juillet 1937. Il est arrivé au Congo-Belge en juillet (?) 1937. Il y séjourne uniquement dans la région ngombe du Vicariat de Basankoso, d'abord à Mampoko (sur la Lulonga), ensuite à Jombo (sur la Lopori). Départ définitif: mai (?) 1946 pour cause de maladie. Décédé à Nijmegen le 10 février 1989. BibliographieTravail linguistiqueC'est vers la fin de son séjour au Congo que le Père Van Thiel a commencé sa véritable production scientifique. En linguistique, il débute par:'Tonetiek van het lingombe", dans Aequatoria 10(1947)70-77 répondant à une demande du Père Hulstaert. Ils échangeaient alors d'idées sur l'orthographe à utiliser. Van Thiel voulait introduire l'alphabet africain de l'IAI dans les livrets scolaires ngombo, bien que, selon Hulstaert, les Pères de Scheut le considèrent comme "la peste pour l'Eglise" (GH à VTH.7-11-4-5). Dans cette étude, il ne traite pas du problème des tons sur les consonnes (m, n, r, l cfr GH à VTH, 5-2-46), mais il promet de continuer la recherche. Il écrit à ce propos: "Les tons des verbes composés, ceux des verbes avec racine monosyllabique et ceux qui terminent par une double voyelle, ainsi que des règles de l'orthographe du lingombe, seront traités dans un article suivant". Ce qui, à notre savoir, n'a jamais été fait. Mais dans la lettre-du 7 novembre 1945 à G. Hulstaert, il écrivait encore: "Les vieux prononcent souvent les deux voyelles consécutives, mais les jeunes n'en prononcent souvent qu'une seule. Quelle orthographe suivre?"A quoi Hulstaert répond: "Personnellement j'écris et je parle le lomongo ancien, donc sans les mots et les formes modernes, dans le but de pouvoir conserver le mot et de le réintroduire plus tard". En 1950, il publie "Kongolese woordkunst. Lingombe vertelsel. Mbali na Swa", texte lingombe-néerlandais,- dans Kongo Overzee 16(1950)276-280. L'année suivante et dans la même revue (vol. 17, p.157-161) il signe un texte bilingue (lingombe-néerlandais) "L'amitié de la tortue et de, l'épervier". Production littéraireLe plus grand mérite du Père Van Thiel se situe tant au niveau de son effort pour la conservation de la littérature orale traditionnelle qu'au niveau de sa propre création en lingombe et en néerlandais. 1. Publications en lingombeA part les livrets scolaires, le Père Van Thiel n'a rien publié en lingombe avant 1946, année à partir de laquelle il publie une longue série d'articles dans le périodique Le Coq Chante de la Mission catholique de Coquilhatville. Il y essaye plusieurs genres littéraires que nous présenterons ici. (1) Livres scolairesEn 1945, Van Thiel écrit à Hulstaert qu'il a préparé toute une série de livrets scolaires en lingombe (20-10-194). Dans les Annalen der Missionarissen van Mill Hill (Roosendaal) 56(1949-50)214, nous lisons qu'il s'agit de 20 entités (en .50 exemplaires ronéotypés). Le livret scolaire le plus important, de valeur littéraire est certainement Mbitagwambibuki, imprimé à 1000 exemplaire (éédité en 1990). Il écrit à ce propos à Hulstaert qu'il y a travaillé pendant 8 ans (VTH à GH 7-11-1945). (2) Textes religieux/Poèmes/MoralitésDans Le Coq Chante paraîtront entre 1946 et 1948 un grand nombre de poèmes, de moralités, de fables, d'instructions catéchétiques, de traductions de texte de l'évangile, ainsi que des nouvelles locales. Les premiers textes sont anonymes, mais bientôt ils sont datés et signés, et même localisés: "Jombo, fafa Ali". Comme ces textes signés sont presque tous la suite des précédents, nous pouvons conclure que tous sont de sa main. Textes religieux dans Le Coq Chante (3) Fables et moralités1946 1947 2. Publications en néerlandaisEn 1951, lorsque ses contributions à la revue missionnaire de Mill-Hill s'interrompent, soudainement, une oeuvre majeure sort de la presse: Het Offer van Itota. Het leven van de Ngombe in Kongo. (Le sacrifice d'Itota. La vie de Ngombe au Congo), d'abord publié dans Kongo-Overzee 17(1951)60-67, 165-185, 258-281, 394-434, puis chez De Sikkel, Antwerpen, 1952, 132 p. Burssens écrit dans l'Introduction: "Il a récolté des contes et des chants et possède des notices ethnographiques suffisantes pour un travail scientifique (…) Le livre est écrit du point de vue de l'indigène (... ). Personne n'a pu faire cela avant lui sauf le Père Alfons Walschap. Des extraits ont été publiés dans Annalen van Mill Hill 62(1955-56)58.87-89. E. Boelaert en a fait une recension dans Aequatoria (1952)157 Après 20 ans de silences il nous surprend en 1974 avec un roman: Wij Ngombe (Nous Ngombe), Mill Hill College, Goirle, réédité en 1981 chez Bijéén, n. 21, 139 p. Historiettes parus dans Annalen van Mill Hill 1946 : Het offer van Ekulu (le sacrifice d'Ekulu): 157-158 1947: Kerstmis in Congo (Noël au Congo), 176-178 (Sans titre): 199 1948: De kok en zijn maats (le cuisinier et ses amis): 171-172 1949: De boy van Fafa (le boy du Père.): 142 1950: Appel, 1950: 150-151 1951: Kerstnacht in de Congo (Nuit de Noël au Congo) 173-174 1952: De hemelse belevenissen van Father Zwarthout, (Les aventures célestes du Père Zwarthout): 69-70 | ||||||||
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