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thèmes > biographies et bibliographies coloniales > bio-bibliographies > Rodolf MORTIER | ||||||||
RODOLF MORTIER (1901-2000): BIO-BIBLIOGRAPHIE / Par Honoré VinckRepris de Annales Aequatoria 22(2001) 437-447 Né le 17 janvier 1901 à Izegem en Belgique ; ordonné prêtre en 1927 ; séjour au Congo du 9 octobre 1928 à mars 1966, mort le 3 janvier 2000. Bibliographie ethnologique et linguistique1. Dans Aequatoria 2. Autres publications 3. En ngbandi 4. Dans le " Franciskaanse Standaard " 5 Fana lo ti Ubangi. Correspondance avec Gustaaf HulstaertLa correspondance entre Hulstaert et Mortier est presque exclusivement en relation avec les articles qu'il a publiés dans Aequatoria. Parfois ils se permettent une digression sur les problèmes de l'apostolat missionnaire. Elle se situe entre le 15 juillet 1939 et le 23 mars 1961. Je publie quelques extraits significatifs des lettres de Mortier à Hulstaert en traduction française, les originaux étant en néerlandais. Archives Aequatoria, Correspondance Hulstaert, n° 156; Microfiches CH 145-146. (1) Molegbe, 2-8-1951 "Le mensuel Fana lo ti Ubangi existe maintenant exactement un an. Le titre signifie à peu près : " Nouvelles de l'Ubangi " est destiné aux Ngbandiphones du Vicariat. On y trouve différentes rubriques comme : Action Catholique ; éducation civique et sociale ; nouvelles des missions et des villages, du Congo et des nouvelles générales. On l'envoie aussi aux Ngbandi émigrés aux grands centres dans le but de maintenir le contact avec la langue et le peuple. Il semble qu'il rencontre un beau succès. Nous avons maintenant 2300 abonnés réguliers. Vous voyez qu'il est imprimé en alphabet africain (…) Monseigneur a hésité beaucoup pour adapter cet alphabet car il craignait les réactions officielles. Mais depuis qu'il a vu la note de Burssens dans le bulletin du K.C.I., il s'est tranquillisé. " [Voir aussi lettre 24-12-1948 : l'évêque et d'autres Pères s'y opposent à cause de l'opposition de Scheut, des Jésuites et des Instances officielles.] " Comment évoluera la position du ngbandi comme langue culturelle dans notre région ? Est-ce que le Père Benjamin tiendra ? Monseigneur y tient comme langue pour l'école primaire et pour la religion. Mais si le ngbandi ne sera pas officiellement accepté, on aura bien de difficultés " (2) Businga, 16 janvier 1940 " Nous nous battons dans l'Ubangi pour pouvoir conserver une langue soudanaise comme lingua franca contre une langue bantoue. Cela est notre première position que nous défendons maintenant. Si nous devons céder sur ce point, nous nous retirerons sur notre deuxième position: si nous devons accepter une langue bantoue, on préfèrera le lonkundo au lingala. C'est mon opinion personnelle. Je ne sais pas ce que pense Monseigneur. Mais je pense qu'il peut être gagné pour cette opinion." (3) Businga, 11 septembre 1942 " Je remarque que vous tenez absolument à l'invariabilité des tons. Moi, selon ce que j'ai dit dans mon article , je ne voie pas d'objection qu'un nom de tribu soit phonétiquement le même mais tonologiquement différent, et qu'ils sont quand même apparentés. J'ai entendu que le Père Benjamin l'a trouvé aussi dans la langue ordinaire, que même dans les dialectes d'une même langue des changements de tons ont été constatés. Donc à fortiori dans le passage d'une langue à une autre " (4) Businga, 2 avril 1943 " Je vous remercie pour l'extrait du livre de Dauzat. Tout cela est nouveau pour moi, car je n'ai jamais lu ce genre de chose de l'Europe. C'est un peu audacieux de mon côté de commencer ainsi sans préparation quelconque à écrire sur la toponymie de l' Afrique." (5) Businga 5 mars 1945 " Je travaille doucement à ma Grammaire Mbanza. Je suis en correspondance suivie avec Van Bulck. Le travail n'avance pas comme prévu. Lui aussi veut tout bien contrôler et comparer avec d'autres langues soudanaises et bantoues. Moi aussi je continue à apprendre. Dernièrement je lui écrivais que j'avais toujours pensé qu'on ne pouvait pas se limiter aux trois tons classiques : haut, bas, moyen, mais qu'il fallait distinguer entre 5 et même 7 tons ! Il m'a répondu que là j'étais certainement tombé sur une artère aurifère " (6) Molegbe, 24 mai 1948 " Nous avons ici chez les Frères Indigènes une petite imprimerie. J'ai fabriqué moi-même l'alphabet africain à partir de caractères ordinaires et …une lime ou un petit couteau. " | ||||||||
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