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Joseph BOFONGE W'EKILA ESENDE: premier noir bourgmestre de Mbandaka / par LUFUNGULA Lewono
Publié
dans: 1. IntroductionJoseph Bofonge, nommé depuis 1972 Bofonge w’Ekila Esende, est né à Euli (Sone de Bolomba), le 21 mars 1914 de Bofonge Intuka et de Ekila Efekele. Après ses études primaires en 1931 chez les Missionnaires protestants de la Congo Balolo Mission (C.B.M.), il est engagé le 1er janvier 1935 comme Secrétaire-greffier de la Chefferie des Lingoy sous l’autorité du Chef de Secteur Gustave Boyenge. Il quitte cet emploi pour Coquilhatville où il est engagé le 1er octobre 1945 au Commissariat Maritime en qualité de clerc. Il y fait connaissance de Mr. Jean Comes alias Limbombo et Mr. Léon Fraikin (1). Le 31 août 1946, le Commissariat Maritime est supprimé. Bofonge se réengage au Centre Extra-Coutumier (C.E.C.) où il travaille sous les ordres de Mr. Crocket surnommé ‘Bolomba likolo’ (2). Au C.E.C. Bofonge découvre le Chef Ernest Itela ainsi que d’autres agents coloniaux, notamment, Mr. Joseph Stoop (3), nom associé au programme de construction des maisons de Fonds d’Avance à Coq II (Mbandaka II). Clerc recenseur à l’Etat-Civil et exerçant ses fonctions à l’entière satisfaction de son Chef direct Ernest Itela, Bonfoge fut aussi chargé de la perception des impôts. De là se forgera son expérience pour des responsabilités qui l’attendent. 2. Choix minutieuxEn 1951, Mr. Arthur Rooman (4) est devenu Administrateur du Territoire de Coquilhatville. Bofonge gagne son estime. En 1953, le Chef Iitela souffrant de cécité, il fallait choisir son successeur parmi les 3 candidats suivants : Antoine Sambwa, Laurent Eketebi, et Joseph Bofonge. Devant l’alternative, le Commissaire de District Schollaert (5), sans douté influencé par Mr.A . Rooman, opta pour la candidature de Bofonge. Il se mit à convaincre ce dernier d’accepter les lourdes responsabilités qu’il tenait à lui confier. Il lui expliquait aussi la structure de l’administration, le rôle des conseillers et des juges. Avant de conclure, Mr. Schollaert se rendit à Bolomba chez le Chef Gustave Boyenge plaider le faux pour le vrai sur la conduite antérieure de Bofonge. Il l’informa que son ancien secrétaire-greffier avait commis une grave infraction et devait être prochainement relégué. Le Chef Boyenge s’en étonna, remit tout en question et réclama le retour de son ancien collaborateur. Stupéfait, Mr. Schollaert fixa définitivement son choix sur Joseph Bofonge. 3. Chef du C.E.C. de Coquilhatville (1953-1958)Trois mois après son retour de Bolomba, Mr. Schollaert signa la décision n° 60/53 du 18mai 1953 portant nomination de Joseph Bofonge en qualité de Chef du C.E.C. de Coquilhatville en remplacement du Chef Ernest Itela. Il fut installé par Mr. Georges Taelman (6) en présence de Mr. Rooman. Sous son mandat, Coquilhatville connut une intense activité socio-économique. Ce fut pour ainsi dire le début de la modernisation de la ville et de son industrialisation avec son corollaire la prolétarisation. Beaucoup de visiteurs vinrent honorer de leur présence le ‘Coq Belge’ (la cité indigène). Comme nous le verrons, le fait dominant de la politique de Bofonge fut l’essor de l’enseignement. En guise de récompense, l’autorité coloniale l’immortalisa en baptisant l’édifice scolaire sur l’avenue Ndoko à Coq I (Mbandaka I) du nom de ‘Ecole Communale Bofonge’ (aujourd’hui abandonnée). ANNÉe 1954De 28 au 30 septembre 1954, le Ministre des Colonies, A. Buisseret (7) séjourna à Coquilhatville. Bofonge marqua de son empreinte les manifestations organisées à cette occasion comme l’atteste la Gazette de l’Equateur :
L’événement qui fit date à Coquilhatville avant l’arrivée de Mr. Buisseret fut l’émouvante organisation des festivités marquant le 50è anniversaire de la mort de Stanley (1904-1954), cofondateur d’Equateurville, le berceau de Coquilhatville (9). Une grosse pierre en limonite fut dressée à l’endroit où se trouvait le quartier résidentiel des pionniers (Stanley, Vangele et Coquilhat). Michel Bamala y prit la parole. L’année 1954 connut aussi un fait important : l’inauguration le 11 octobre des bureaux de la SABENA sur l’avenue Dubreucq (actuellement Bonsomi) (10). Vers la fin de l’année, A.R. Bolamba (11) vint se ressourcer dans son patelin ; mais il émit une opinion négative sur les relations entre Blancs et Noirs à Coquilhatville (12). ANNÉe 1955Cette année s’ouvrit en beauté avec les débuts de l’asphaltage de la ville. La Gazette de l’Equateur y consacra des précisions suivantes :
Les responsables imprimèrent un rythme rapide à ces travaux, car la ville s’apprêtait à recevoir S.M. le Roi Baudouin. En effet, l’illustre hôte arriva à Coquilhatville le dimanche 22 mai 1955, accompagné de Mr. Pétillon, Gouverneur Général (14). Mr. N. Mulle (15), Gouverneur de province, les reçut en compagnie de la notabilité locale. Du côté des autochtones, on remarqua la présence de Joseph Bofonge, Chef du C.E.C. et celle des membres du Conseil de Province comme Michel Bamala, Commis-chef de la Banque du Congo-Belge, Valentin Iluku, Chef de Secteur du Territoire de Bikoro, Jean Bobwa, Chef de Secteur du Territoire de Bokote, Octave Veda, Chef de Secteur du Territoire de Budjala (16). Au Cercle Léopold II (17), le Chef Bofonge prononça le discours suivant en l’honneur du Roi avant de lui offrir différents cadeaux.
La fête se poursuivit au Stade Baudouin (actuellement Stade Mobutu) où divers jeux et danses furent exécutés : jebola, esio kolomba, boluku lokombe, etc. Au cours d’un entretien, le Roi demanda à Bofonge son opinion sur l’existence de deux cités séparées, l’une pour les Noirs en l’autre pour les Blancs. Bofonge répondit audacieusement qu’il répugnait cette situation. Ensuite il porta à la connaissance du Roi qu’il était interdit aux Noirs de circuler en ville (entendez quartier européen) au-delà des heures de service, à l’exception des domestiques, et qu’aucun Noir non- pouvait y avoir un logis ! Le Roi exprima par après son idée de faire construire un home des vieillards à Coquilhatville. Bofonge ne put que s’en réjouir. Quelques temps après le voyage du Roi naquit l’Union des Femmes Coloniales, réunissant tous les jeudis le épouses des Européens et celles des évolués chez chacune d’elles à tour de rôle. Vers la fin de l’année Bofonge reçut au Cercle Léopold II le nouveau Gouverneur de Province, Mr. Schmit (19) à qui il exposa le problème du logement dû à l’augmentation de la population (20). Le dernier fait éclatant de l’année fut l’ouverture d’une classe de l’école de moniteurs avec 30 élèves et de l’école officielle laïque pour enfants européens (21). La suite nous démontrera que Bofonge ne s’échinera pas pour décrier les écueils qui empêchaient les enfants noirs d s’inscrire à l’école belge. ANNÉE 1956Le 24 août, Bofonge accueillit de nouveau Mr. A. Buisseret, Ministre des Colonies, et Mr. Lilar, Ministre de la Justice, en provenance de Lisala, à bord du M/S Huy (22). Bofonge ne put profiter de cette belle occasion pour exprimer ses vues sur l’enseignement à Coquilhatville. Cependant il y parvint en novembre à Elisabethville (Lubumbashi) lors de la cérémonie d’ouverture de l’Université Officielle du Congo par le Ministre Buisseret (23). En effet, Bofonge put s’entretenir avec lui et en profita pour solliciter la création des écoles officielles laïques dans la Province de l’Equateur. Bofonge était accompagné de Nicolas Bolia du territoire de Kungu. Il y rencontra les délégations des autres parties du pays. Il y fut reçut par Pascal Luangi et Isaac Kalonji. Ensuite il se rendit à Bujumbura et à Stanleyville (Kisangani). A son retour à Coquilhatville, Bofonge fut accueilli à l’aéroport par Mr. Cobut, fonctionnaire aux Affaire Indigènes et Main-d’Oeuvre (AIMO) (24). Le 15 novembre, un groupe d’évolués, parmi lesquels Bofonge, adressa une lettre au Ministre Buisseret lui sollicitant la création des écoles officielles laïques dans les C.E.C. Enfin, les bureaux du C.E.C. furent transférés de Coq I à Coq II dans les nouveaux bâtiments construits par MM- Delinte et Boudart (25). ANNÉE 1957Ayant constaté la ségrégation qui existait à l’Athénée Royal de la place, au cours de la 2è session du Conseil de Province, Bofonge souleva la question de la création d’un athénée pour enfants congolais comme dans d’autres chefs-lieux de Provinces. Il déplora le fait que l’Equateur n’avait pas encore de candidats à l’université (26). Son intervention attira l’attention de l’autorité coloniale qui la jugea pertinente, car non seulement elle répondait à une attente réelle, mais aussi et surtout elle anticipait la concrétisation d’un programme en cours (27). Le 18 juin, le Ministre Buisseret répondit à la lettre des évoluées de Coquilhatville :
Sous le gouvernorat de Mr. Spitaels (29), Bofonge devint membre du Conseil du Gouvernement Provincial. Il en profita pour faire procéder au changement du niveau et de la qualité des programmes scolaires, surtout des écoles pour filles. Il combattit aussi la ségrégation raciale dans l’enseignement. MM. Spitaels, Devaux (30) et Maître Herman (31) l’exhortèrent à la fermeté. Grâce à l’installation de l’éclairage public, on nota ‘une importante modification aux heures de couvre-feu dans le C.E.C. de Coquilhatville’. Au point de vue social, le chômage diminua par la présence des sociétés de constructions qui ont réalisé l’érection du grand marché de Coq II, de l’hôpital général, des maisons d’habitation du plateau T.P., de l’actuel Banque du Zaïre, de la Grande Poste et la poursuite du programme des maisons Fonds d’Avance sans oublier l’asphaltage des avenues, etc. En juin, l’actuel Président de la République du Zaïre, le Maréchal Mobutu, alors journaliste à l’Avenir, rencontra à Léopoldville J. Bofonge et Lambert Kapinga, membres du Conseil du Gouvernement Général. Ce fut à l’hôtel Palace, en face de la Banque du Congo (B.C.Z.), au bord du fleuve. Il les photographia pour son journal. ANNÉE 1958Le mandat de Bofonge fut marqué en cette année par l’exode rural et la création de nouveaux quartiers (33). Le 11 mars, Bofonge participa à la session du Conseil de Province où l’on interpella les autorités de la ville sur ce fléau. La réunion eut lieu au Cercle Sportif (34). Le 1er mars, Mr. Buisseret revint un 3e fois á Coquilhatville accompagné de Albert Zinga, commis adjoint de 1ère classe au service du personnel du Gouvernement Général à Léopoldville. En mai, le Journal Mbandaka sous la plume de Louis Ilufa annonça : ‘Bientôt, Radio Coq...’ (35). Mais l’inauguration se fit attendre pour quelques mois encore. Le 20 septembre, Bofonge fit partie de la délégation de Coquilhatville pour l’Exposition Universelle à Bruxelles. Il en fut vivement impressionné. Au Musée de Tervuren, il retrouva les cadeaux offerts au Roi Baudouin lors de son passage á Coq en 1955 ! De retour à Coquilhatville, il s’affronta aux conséquences de l’Ordonnance n° 12/357 du 6 septembre 1958 élevant Coq au rang de ville. Les élections furent organisées sur l’étendue de la ville afin de nommer les 2 bourgmestres ( de Mbandaka et Wangata). A l’époque la Commune de Mbandaka comprenait la population noire, tandis que celle de Wangata la population européenne. Le 1er octobre, Mr. P. Ahrens fut provisoirement nommé Premier Bourgmestre de Coquilhatville ; il sera confirmé dans ses fonctions le 15 décembre par l’arrêté n° 111/370. Le 16 décembre, l’arrêté n° 111/371 nomma R. Lermusieaux (36) et Joseph Bofonge, respectivement Bourgmestre de Wangata et de Mbandaka. 4. Bourgmestre de la Commune de MbandakaANNÉE 1959J. Bofonge fut installé le 4 janvier par Mr. Ahrens, tandis que l’écharpe de maire lui fut ceinturée par Mr. Locus (37). Lokole Lokiso en fit écho et publia les différents bureaux des édiles communaux (38). Le 12 avril eut lieu les émissions expérimentales de la Radio (39). Le matin, le Bourgmestre Bofonge s’adressa à la population en français, et le soir en lingala. Ce mois fut marqué aussi par la visite du Roi Léopold III et la Princesse Liliane (40). Lors de la randonnée à travers la cité, la voiture transportant la Princesse tomba en panne ! Bofonge lui prêta la sienne. Le geste valut à son auteur une invitation à l’Hôtel de Ville de Mbandaka. Peu après, Bofonge se retrouva à Léopoldville pour une réunion des Bourgmestres congolais, réunion à laquelle les Bourgmestres de l’Abako ne prirent pas part. La dernière institution à laquelle Bofonge fut membre est le Collège Consultatif Provincial. Il en fut Conseiller-Rapporteur. Et la dernière personnalité qu’il accueillit fut Mr. Van Hemelrijk (41), le Ministre du Congo-Belge et du Rwanda-Urundi. Le mandat de Bofonge expira la veille des élections de décembre. Au même mois, le Roi Baudouin revint à Coquilhatville. Bien qu’élu conseiller, Bofonge préféra se retirer dans son village natal où il s’est converti en planteur jusqu’aujourd’hui. Notes1. J. Comes et L. Fraikin, voir Annuaire Officiel (A.O.) respectivement: 1954, p. 569 et 1930, p. 342. 2. C. Crocket, voir A.O., 1954, p. 572. 3. J. Stoop, ibi., p. 581. 4. A. Rooman, ibi., p. 587. 5. J. Schollaert, ibi., p. 558. 6. G. Taelman, voir A.O., 1959, p. 451 7. A. Buisseret, lire Biographie Belge d’Outre-Mer (BBOM) tome VI, p. 136-145. 8. Gazette de l’Equateur, n° 34, du 15 octobre 1954, p. 8. La même source signale qu’au cours d’une garden party, Mr. Kapinga, assis à une même table avec les Messieurs Vandresse et Flament, fut abordé par A. Buisseret. Mr. Kapinga lui posa la question de savoir où on en était avec la pétition en faveur d’une école laïque pour indigènes à Coq, le ministre répondit qu’il était un partisan convaincu de l’enseignement officiel, qu’il avait bien reçu la pétition et ne la perdait pas de vue, mais qu’il ne serait en mesure de prendre une décision officielle et formelle qu’en novembre prochain..... 9. Voir le programme des manifestations organisées à cette occasion dans Pax, 2ème Année, n° 5, mai 1954, page 1. Notre travail pourra aussi être utile : Lufungula Lewono, ‘Il y a cent ans naissait Equateurville, l’ébauche de l’actuelle ville de Mbandaka (juin 1883-juin 1983)’ dans Zaïre-Afrique, pp. 301-313. 10. Lire Gazette de l’Equateur, 1er nov. 1954, p.8. 11. Lire notes biographiques sur lui dans Mabi Mulumba et Mutamba Makombo, Cadres et Dirigeants au Zaïre, qui sont-ils ? Ed. C.R.P. 1986, pp. 62-64. 12. A.R. Bolamba, ‘Impressions de voyage. Coquilhatville en 1954’ dans La voix du Congolais, Janvier 1955, pp. 88-105. A la page 102, l’auteur écrit : ‘Hélas, on attend toujours les réunions du Cercle Léopold II. Des couples s’y rendent pour se rafraîchir. Les Blancs y viennent de temps à autre, pour causer avec de Noirs. Cela ne suffit pas à faire vivre un cercle. Ceux qui en sont les responsables devraient se montrer plus dynamiques, plus agissants et non pas indifférents, moqueurs et insouciants. Les discours occasionnels reconnaissent l’existence d’une élite autochtone à laquelle sont promis l’aide et l’appui des Européens, dans son acheminement vers le progrès. C’est tout. Les jours succèdent aux jours. Les contacts humains ne se multiplient point’. 13. Crf. Les commentaires sur la conférence de presse de Mr. Boey, Commissaire Provincial, le jeudi 14 octobre 1954, dans Gazette de l’Equateur, n° 35 du 1er novembre 1954, p. 10. Le même conférencier annonce la création du Marché ‘indigène’ de Coq II, au croisement de l’avenue Breuls de Tiecken et de la nouvelle route Coquilhatville-Wendji. 14. L. Pétillon, voir A.O., 1959, p. 76. 15. N. Muller, voir A.O., 1954, p. 533. 16. ‘Bokulaka nda Coq’, dans Lokolé Lokiso, n° 11 du 1er juin, 1955, p. 1 et p. 8. Quant à la date de l’arrivée du Roi à Mbandaka, on pourra lire l’article de Tourbillon, ‘Joyeuse entrée du Roi Baudouin à Coquilhatville’, dans Pax, de juin 1955, p. 1 et p.8. 17. Bâtiment en face de la Zone de Mbandaka I, actuellement occupé par le C.P.S. Lire surtout H. Vinck ‘Le Cercle Léopold II à Coquilhatville (Mbandaka) dans Annales Aequatoria 7 (1986) 337-344. 18. Archives privés de Bofonge. Le discours se retrouve aussi dans Pax n° 6, de juin 1955, p. 7, et dans La Voix du Congolais (1955) 553-555 (en extrait). La traduction en lomongo est l’œuvre de Empuli sous le titre : ‘Sefu Bofonge asombola Bakulaka’, dans Lokole Lokiso, juin 1955, p. 8. 19. G. Schmit, voir A.O., 1954, p. 533 20. Lire La Voix du Congolais, déc. 1955, p. 982-983. 21. Lire le reportage sur le conseil de Province 1956, dans Pax, avril 1956, p. 3. 22. L’hebdomadaire Mbandaka du 23 août 1956 en parle à la p.1, et Lokolé Lokiso du 15 août à la page 1 également. 23. D’après Mgr. L. Gillon, premier recteur de Lovanium, ‘Créée par décret du 26 octobre 1955, l’Université officielle du Congo (U.O.C :) ouvrit ses portes le 11 novembre 1956. Légalement parlant, et sur papier, il s’agit de la première ‘université’ du pays, puisque Lovanium portrait encore en 1955 le titre de ‘centre universitaire congolais’. Lire son livre : Servir. En actes et en vérité, Duculot, Paris-Gembloux, 1988, p.111. 24. R. Cobut, voir A.O., 1954, p. 574. 25. Tous deux, des colons bien connus à Mbandaka. Delinte est décédé le 30 janvier 1989 et con associé est mort bien avant lui. 26. Aux archives privées de Bofonge, la question est la 7e à l’ordre du jour. 27. Cet athénée est l’actuel Institut de Mbandaka non loin du Building administratif et du bureau de l’Assemblée régionale de l’Equateur à Mbandaka. 28. Archives de Bofonge. 29. O. Spitaels, voir A.O., 1954, p. 712. 30. Aucune mention dans le A.O. 31. Même observation. 32. G. R. Nkana, voir Bibl. N° 170. 33. Idem, voir Bibl. N° 175. 34. Lire ‘Première session du Conseil de Province de l’Equateur 1958’, dans Mbandaka, 15 mars 1958, p. 1 et 3 ; et dans le n° 22 mars, p.1. 35. Lire Mbandaka du 31 mai 1958, p.1 et3. 36. Pas de mention dans les Annuaires Officiels, et pourtant il est cité dans tous les quotidiens et actes officiels de l’époque. L’auteur de cet article occupe son ancienne habitation ! 37. E. Locus, voir A.O., 1959, p. 481 38. Lire Lokolé Lokiso, 15 janvier 1959, p.1. 39. Précision donnée par Mosoko Mogala (Ambroise), 55 ans.
40. Lokolé Lokiso ‘Bokulaka Léopold III nda Coq’, avril 1959. 41. M. Van Hemelrijck, voir BBOM, tome VII.B., p. 186-190. Lokole Lokiso raconte aussi son arrivée à Coquilhatville (édition du 15 juin 1959, p.2). Cuvette Centrale en faut aussi allusion (15 juin 1959, p. 4-5). Lire aussi les Dossiers du C.R..I.S.P., Congo 1959, p. 56. LUFUNGULA Lewono |
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