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Introduction Le nom de Placide Tempels évoque, en quelque sorte, toute une problématique de l'existence d'une philosophie africaine. Pour beaucoup d'intellectuels africains ce nom était devenu presque l'équivalent de la philosophie bantu [1]. On trouve en effet rarement un écrit sur la philosophie africaine qui ne se réfère pas à sa "Philosophie bantoue", datant de 1945. On lui a attribué "l'honneur d'avoir le premier fait surgir le problème de la philosophie 'bantu'" [2], mais on lui a aussi reproché le titre "téméraire" [3] de ce livre, qui "repose sur une confusion du vécu et du réflexif, si l'on veut, du sens vulgaire et du sens informé du mot 'philosophie' [4], confusion qu'il aurait voulue: "les auteurs en question (y compris Tempels, malgré son apparente naïveté) savaient bien que la "philosophie africaine", au sens où ils l'entendaient, appartenait à un tout autre genre que la "philosophie" européenne, au sens habituel et rigoureux du terme" [5]. Parler du Père Tempels, c'est encore, pour un grand nombre de gens du peuple au Congo, se référer à la Jamaa. Ici, son nom est lié à un essai d'adaptation de l'expression de la doctrine chrétienne à la mentalité africaine. Une fois de plus, les commentateurs se séparent en adeptes fervents et détracteurs [6]. On peut facilement constater qu'un grand nombre des auteurs qui se réfèrent à Tempels ignorent l'existence de ses autres écrits et de la Jamaa. Ils se basent sur la traduction française de ce livre, et, souvent, en réduisent le contenu à la "force vitale" ou à l'identification: "être = force" [7]. Au moment où tout un continent est à la recherche de sa vraie dimension et où un grand nombre de jeunes africains désirent se reconnaître dans une véritable philosophie africaine, il pourrait être opportun de présenter l'ensemble de l'oeuvre d'un des auteurs qui sont à l'origine de la problématique philosophique africaine des dernières années [8].
Le père Tempels est né à Berlaar (Province d'Anvers, Belgique), le 18 février 1906, de parents limbourgeois. Au baptème, il reçut le nom de Frans. Après ses études secondaires, il entra au noviciat de l'Ordre des Frères Mineurs Franciscains à Thielt, le 17 septembre 1924, où il prend le nom de Placide. Ordonné prêtre le 15 août 1930, il se prépare à la vie missionnaire et il part à l'ex-Congo Belge (actuellement République démocratique deu Congo), le 3 novembre 1933. Il arrive à Dilolo, le 22 novembre de la même année. Dès son arrivée dans la région du lac Moïro, il est à l'écoute du peuple et au jour le jour il enregistre des devinettes d'enfants, des proverbes et des chansons populaires, notamment à Luabo, Lukonzolwa et Lumbu, au diocèse de Kamina [9].
Dans un témoignage autobiographique, Tempels décrit lui-même ses premières années de vie missionnaire: "Je suis venu en Afrique en 1933 comme Européen, comme blanc, dans une Afrique colonisée... et, surtout en croyant être porteur d'un message divin. J'adoptais cependant des attitudes de blanc, de maître, de Boula Matari. Et le message que Dieu me confia m'inspirait des attitudes cléricales, de maître spirituel, de docteur autoritaire, de fonctionnaire religieux, de chef ou de pasteur, vis à vis d'ouailles qui n'avaient qu'à écouter, obéir et se taire" [10].
Après dix ans de travail missionnaire en brousse, après bien de recherches, d'essais et de désespoirs, il trouve sa voie, en s'intéressant directement à l'homme même: "Je regardais donc cet homme en m'adressant à lui: 'Qu'avez
vous? Que vous manque t il? Quel homme êtes vous? Que pensez vous?
Que désirez vous par dessus tout? Pourquoi vos remèdes magiques?
Que signifient ils? Comment opèrent ils?' etc." [11]. Le but de Tempels était de se sentir "bantu" au moins une fois. ll voulait penser, sentir, vivre comme lui, avoir une âme bantu. Une fois parvenu à voir et sentir la vie comme lui, il reprendrait la personnalité européenne, mais parlant un langage vraiment adapté et compréhensible.
Mais, dit Tempels, dans cet effort de confier sa personnalité à l'autre, l'homme bantu parvint "à s'exprimer clairement, en découvrant lui aussi, pour la première fois, d'une façon réfléchie, le fond même de sa personnalité, le mystère de son être et de son âme" [12]. Tempels fut lui même boulversé par celui qui lui confiait tout son être. Un dialogue se fait entre lui et l'homme africain, qui lui exprimait ce qu'il désirait par-dessus tout:
'1) La vie, la vie intense, la vie pleine, la vie forte, la vie totale,
l'intensité dans l'être;
Tempels raconte qu'ensemble ils découvraient dans le muntu tout un univers de pensées et d'aspirations profondément humaines. C'est alors que se produit pour Tempels une "expérience vitale": au fur et à mesure qu'ils parlaient ensemble de cette triple aspiration, il commença à découvrir en lui même, sous les attitudes occidentales de son comportement, cet être primitif qui vit également en lui, il sentait également cette triple aspiration à la vie pleine, à une fécondité profonde et à l'union et la communion avec d'autres êtres. Et il pouvait ajouter que c'était l'homme africain qui l'avait aidé à se découvrir:
"Ce fut une nouvelle joie pour nous deux de découvrir que nous nous ressemblions et que, de plus, nous commencions à nous "rencontrer" jusque dans l'âme. Et moi, qui croyais qu'après avoir découvert la personnalité bantoue j'aurais eu à redevenir le pasteur, le chef, le docteur, désormais maître d'une technique, d'un langage adapté pour "enseigner" le christianisme, je vis tout à coup que dans cette rencontre d'homme à homme, d'âme à âme, d'être à être, nous avions évolué d'une connaissance réciproque à une sympathie, et enfin à l'amour... et que précisément le christianisme venait de naître et avait déjà commencé" [14].
Cette rencontre, cette union dans l'amour, dit Tempels, fit naître en eux une soif ardente et un élan commun pour chercher ensemble la solution vraie, pleine et entière de leur être profond, avec ses aspirations à la vie totale, la fécondité et la communion de leurs êtres. Et Tempels continue:
"Or, il y eut dans l'histoire un homme qui dit : "Je suis venu pour que vous ayez la vie et pour que vous l'ayez abondamment". ll ne dit pas: "Voici la voie pour atteindre la vie", mais bien: "la vie, c'est moi". Il y eut un homme qui dit: "Je suis venu pour que vous soyez féconds, mais d'une fécondité qui dure jusque dans l'éternité". Et ce même homme ajouta: "Je suis venu pour que vous soyez UN; UN comme Moi et le Père nous sommes UN"... Triple réponse étonnamment adaptée à la triple aspiration fondamentale de la personnalité bantoue" [15].
C'est au cours de cette évolution spirituelle de Tempels qu'on doit situer la rédaction de sa Philosophie bantoue, notamment à Kabondo Dianda, au nord de Kamina, onze ans après son arrivée au pays. Vers ce même temps, il écrit plusieurs articles dans L'"Essor du Congo", journal de Elisabethville (actuellement Lubumbashi) où il expose ses vues sur certains aspects de la culture bantu et où il critique l'administration belge. Vers le début de 1946, il retourne pour la première fois en Europe; il reste en Belgique jusqu'à la fin de 1949.
En 1950 nous le retrouvons à Kabondo Dianda. ll fait un court séjour à Kajeje, puis au camp de travailleurs du barrage "Le Marinel" (actuellement Makala Lukula) et un interim à Musonoi [16]. En 1953 il est nommé curé de la paroisse de l'Union Minière à Ruwe (actuellement Mutoshi), près de Kolwezi et professeur de religion, d'abord à l'école professionnelle et technique, ensuite à l'école normale pour moniteurs [17]. Au début de janvier 1957 il change de paroisse et est nommé curé à Musonoi, dans une autre cité de l'Union Minière [18]. C'est de là qu'il écrit aux éditeurs du livre 'Aspects de la culture noire':
"Depuis début janvier je suis dans une cité de travailleurs, comptant quelque 15.000 habitants. Débuter tout seul dans une cité pareille, essayer de prendre contact, s'intégrer dans cette masse c'est assez pour vous occuper, vous prendre et vous faire vivre une tension intense. Quand on a un moment libre, on n'a ni la paix ni la tranquilité d'esprit, pour se mettre à écrire un article, même si cet article ne doit être qu'une expression de ce qu'on vit intensément en contact avec cette masse de noirs. Vous comprendrez sans doute cette impossibilité où je me trouve de me séparer de ce que je vis et de me transformer en sujet qui contemple ou qui décrit cet objet, qui serait sa vie avec les noirs, ou ce que vous appelez son dialogue avec les noirs. Je comprends ce que vous demandez. ll s'agit, je crois, du dialogue de l'ontologie bantoue, vécue, avec la culture occidentale. Ce serait là mon domaine. Oui et non. ll serait en effet possible d'instituer ce dialogue, et je pourrai en faire l'essai... si je n'étais pas immergé dans la masse, qui me submerge et dans laquelle j'essaie librement de m'intégrer. Vous voyez donc qu'il ne s'agit pas pour moi d'engager un dialogue du point de vue bantou avec la culture occidentale, ni même d'engager un dialogue d'Européen avec des Bantous. Pour moi il s'agit d'une toute autre aventure. Je dois me plonger tout entier dans la mentalité, la psychologie, la vie même du Bantou, me défaire de tout ce qui est occidental, afin de devenir moi même Bantou avec les Bantous. ll s'agit de réaliser avec eux cette communion, cette union de vie à laquelle ils aspirent tous. ll y a donc plus qu'un dialogue entre Européens et Bantous. ll y a communion, union de vie entre eux et moi, sur le seul plan de leur vie bantoue. Et dans cette communion nous regardons ensemble, nous réexaminons ensemble toute notre vie, jusque dans ses tendances et aspirations fondamentales..." [19].
A partir de 1953, Tempels a trouvé sa propre façon d'initier l'Africain au christianisme et de lui enseigner la doctrine chrétienne. Un petit groupe de disciples se réunit autour de lui; d'autres s'y ajoutent, attirés par sa personnalité. lls lui demandèrent un jour quel nom donner à leur petit groupe. lls cherchèrent ensemble à se définir eux mémes. A la question du Père: "Mais que sommes nous?" ils répondirent spontanément: "Jamaa, une famille". Et c'est le nom qu'ils se donnèrent [20].
Tempels écrivait plus tard une série d'articles pastoraux, qui ont été réunis dans 'Notre rencontre'; rencontre et Jamaa deviendront les notions-clé de tout un effort de renouveau chrétien africain.
Du 5 au 12 avil 1961, le Père Tempels assista au Colloque sur les religions d'Abidjan (Côte d'lvoire). Lui-même raconte que, à la fin du colloque, lorsque les spécialistes de l'animisme africain et les représentants de l'lslam, du Protestantisme et du Catholicisme avaient dit ce qu'ils avaient à dire et que les débats furent clos, on lui demanda de dire un mot sur son expérience africaine:
"On nous demande de parler de la culture africaine. Qu'il me soit permis de me limiter à la culture "bantoue", ou plutôt à la "personnalité bantoue". Nous comprenons par là l'ensemble de pensées et d'aspirations de l'homme bantou, sa synthèse mentale, son style de vie. Cependant la culture impersonnelle ne nous intéresse pas tellement; ce qui nous intéresse c'est l'homme concret. Dans cet homme vivant, nous rencontrons celui qui nous confie ses pensées et ses aspirations, ainsi que Celui qui a posé le germe des pensées et des aspirations dans l'âme de cet homme... Celui qui se sent la vocation d'apôtre ou de messager du divin doit avant tout découvrir la personnalité des hommes auxquels il s'adresse, respecter la semence de vérité et d'amour cachée dans ces hommes et n'être que le serviteur essayant de soigner, d'arroser, d'émonder s'il le faut, la plante qui germera de cette semence" [21].
Le 2 avril 1962, le Père Tempels, suite à l'état de sa santé qui lui causait de nombreuses souffrances, quittera définitivement l'Afrique, en témoignant de lui même:
"Personnellement, j'ai eu le bonheur de m'être accompli et épanoui jusqu'au fond de moi même par l'homme bantou, et de ne plus vivre que dépendamment de lui" [22]
Rentré en Belgique, le Père Tempels continuera à s'intéresser à la culture bantu par des causeries et des conférences. C'est, ainsi qu'un Africain qui l'a rencontré à Louvain, le 9 nov. 1963, où Tempels avait présidé une causerie sur le thème "Dialogue et Rencontre", esquisse de lui portrait suivant:
"Cheveux gris, barbe plantureuse et fleurie, front large et légèrement fuyant à la lisière des cheveux, le Père Tempels apparaît sous le type du sexagénaire achevé. Ses yeux au regard tout de simplicité franciscaine s'abritent en des orbites quelque peu profondes derrière des lunettes chevauchant un nez légèrement incurvé et arcbouté sur des ailes voulant presque aspirer l'univers. Quiconque aborde le père constate facilement que la simplicité constitue son trait dominant et que, par alleurs, l'honnêteté, la sincérité, l'amour de l'humain et du dialogue semblent former son souci important. Son langage trahit et révèle la marque profonde que laissa sur lui sa conversion en terre de mission. ll est amoureux de cette Afrique dont il croit avoir senti palpiter la vie authentique à travers l'âme bantoue. Cependant, lorsque l'on a eu vent de l'aventure que lui valurent ses écrits, on reconnaît en léger masque d'inquiétude sur le visage de l'auteur de la philosophie bantoue" [23].
Le Père Tempels n'est pas uniquement l'auteur de la Philosophie bantoue, bien que ce livre soit la principale publication de son premier séjour en Afrique. Plus ou moins en marge ou en préparation de ce livre, il a écrit des textes ethnographiques, des articles qui touchent la politique et qui sont comme des applications de sa Philosophie bantoue. Pendant les années de sa retraite forcée en Belgique, il publia aussi quelques écrits pastoraux.
Sa deuxième période en Afrique est davantage marquée, à partir de 1960, par des petits articles sur la catéchèse et la Jamaa; la plupart en a été réunie dans 'Notre rencontre' et 'Notre rencontre II'. A certaines occasions, on sollicitait son intervention, comme par exemple dans le livre 'Aspects de la culture noire' (1958) et au 'Colloque sur les religions' à Abidjan (1961).
Ajoutons toutefois que l'oeuvre de Tempels ne se limite pas à ce qui a été édité. Depuis le début de sa vie missionnaire il a cherché une catéchèse adaptée pour le peuple où il vivait dont témoigne son texte inédit: 'Mulondisla wa katekismu' [24]. Entre les années 1933 et 1944 il a composé toute une documentation de littérature orale, comprenant 298 chants populaires, 252 proverbes avec explication en néerlandais et 1494 devinettes d'enfants avec une systématisation thématique d'une partie de ces devinettes. Tout cela, ainsi que plusieurs autres textes sur la vie bantu et la catéchèse n'a pas été édité [25]. Placide Tempels est mort le 9 octobre 1977 à Hasselt en Belgique. ———————————————————————————————————
[1] Sur la problématique de la philosophie africaine et le Père Tempels, cfr A.J. SMET, éd., "Philosophie africaine. Textes choisis et Bibliographie sélective". (Bibliothèque du Centre d'Etudes des Religions Africaines, 3). Kinshasa, 1975, t.2, p.552: Table analytique; M. BUASSA Mbadu, Père A.J. Smet et la philosophie africaine. Entretien, Etudes critiques, Témoignages. (Recherches Philosophiques Africaines, 27), Kinshasa, Facultés Catholiques de Kinshasa, 1997; A.J., SMET, Philosophie africaine. Bilan bibliographique. African Philosophy. A Bibliographic Survey. 1729-1995. Kinshasa, Facultés Catholiques de Kinshasa, 2002, (présente plus de 9.000 références, avec Table Systématique/Systematical Table, Table Analytique/Analytical Table et Table Onomastique/Index of Names, (sous presse Kinshasa, Facultés Catholiques de Kinshasa). [2] A. KAGAME, L'ethno philosophie des "Bantu", in R. KLIBANSKY (ed.), La philosophie contemporaine, Chroniques, Florence, 1971, t.4, p.95; cfr IDEM, La philosophie bantu comparée, Paris, 1976, p.7. [3] Vient de paraître... R.P. Placide Tempels, La philosophie bantoue, in L'Essor du Congo, Vendredi, 2 nov., 1945, p.3, col.3; cfr d'autres critiques de la première heure: E. DE BRUYNE, Kantteekeningen bij de Bantu philosophie, in Kongo Overzee 10 11 (1945 46), p.255, cfr une traduction de cet article: Notes marginales à la Philosophie bantoue, dans Fr. BONTINCK, Aux origines de La philosophie bantoue. La correspondance Tempels-Hulstaert (1944-48), Kinshasa, Fac. de Théol. Cath., 1985, p.172-175; E. BOELAERT, La philosophie bantoue selon le R.P. Placide Tempels, in Aequatoria 9 (1946), p.84 85; M. GRIAULE, in Témoignages sur la "Philosophie bantoue"du Père Tempels, in Présence Africaine 7 (1949), p.256; J. HOWLETT, Ibidem, p.261; L. DE SOUSBERGHE, A propos de la philosophie bantoue, in Zaïre 5 (1951), p.821 823. [4] F. CRAHAY, Le "décollage " conceptuel : conditions d'une philosophie bantoue, in Diogène 52 (1965), p.63. [5] P. HOUNTONDJI, Histoire d'un mythe, in Présence Africaine (1974) n. 91, p.6. [6] Cfr V. MULAGO et T. THEUWS, Autour du mouvement de la "Jamaa". (Orientations pastorales, 1), Limete (Léopoldville), 1960; W. DE CRAEMER, Analyse sociologique de la Jamaa. Léopoldville, 1965, polyc,; G.C., Le Père Placide Tempels et les populations bantoues, in Osservatore Romano, 18juin, 1965, p.4; E. SOMERS, Causerie sur la Jamaa, in Revue du Clergé Africain 21 (1966), p.571 581; G. MUKENGE, Le Christ parmi les Africains. Essai autour de la spiritualité Jamaa, (s.l.), 1968, polyc.; J. FABIAN, Philosophie bantoue: Placide Tempels et son oeuvre vus dans une perspective historique, Bruxelles, 1970; W. DE CRAEMER, Jamaa and Ecclesia: a Charismatic Movement in the Congolese Catholic Church, a thesis, Havard University Cambridge, Massachusetts, 1973, polic.; La doctrine fondamentale de la Jamaa, Likasi Lubumbashi, 1973, polyc. (document de la réunion des évêques du Shaba, Zaïre); ZABALA Rez. PICABEA, Xabier, Etude sociologique de la Jamaa, La cas de Lubumbashi, Unaza, Lubumbashi, 1974, polyc.; IDEM, Réflexions sur la Jamaa, Lubumbashi, 1974, polyc.; ID., La Jamaa, une adaptation explosive, Lubumbashi, 1974, polyc.; A.J. SMET, La Jamaa dans l'oeuvre du Père Tempels, in Les mouvemenst syncrétique, Cahiers des Religions Africaines (1978), p.249-264. Contre la Jamaa: PERITUS, L'église face à la scandaleuse Jamaa, in Le monde et la vie 155 (1966) n.2, p.24 25 et 62 63; P. MUKENDI, La Jamaa et son avenir, in Revue du Clergé Africain 26, 1971, p. 142 168; M. SERVANT, Veillez et priez car l'heure est proche, il est midi moins cinq, Saint Germain en Lory, (après 1971), p.507 512: Note d'information sur la Jamaa. Sur les rapports de la Jamaa et la Kitawala, cfr Autour de l'affaire Jamaa, Une mise au point de l'archidiocèse, in Taifa (Lubumbashi), 16 oct., 1974, p.5 et 2, signé par le Père Damase LEMAIRE. [7] Cfr F. CRAHAY, a.c., p.62; P. HOUNTONDJI, Remarques sur la philosophie africaine, in Diogène, 71, 1970, p.124; TSHIAMALENGA Ntumba, La vision NTU de l'homme, Essai de philosophie linguistique et anthropologique, in Cahiers des Religions Africaines 7 (1973) n.14, p.179. [8] Cfr A.J. SMET, Histoire de la philosophie africaine, problèmes et méthode, in La philosophie africaine, Actes de la 1ère Semaine philos. de Kinshasa, 1976, (Recherches Philosophiques Africaines, 1). Kinshasa, Faculté de Théologie Catholique, 1977, p.47-68; IDEM, Histoire de la Philosophie Africaine contemporaine, (Cours et Documents, 5), Kinshasa, Faculté de théol. catholique, 1980, p.109-126: La conception de la philosophie dans l'oeuvre du Père Tempels, texte repris dans Ethique et société (Recherches Philosophiques Africaines, 5), Kinshasa, Faculté de Théol. Catholique, 1980, p.133-344. [9] Plusieurs détails de cette notice biographique nous ont été communiqués par le Père Tempels lui même, ou se trouvent dans son oeuvre inédite qu'il nous a confiée et que nous avons restituée aux Archives OFM à Sint-Truiden (Belgique). [10] P. TEMPELS, Notre rencontre. Limete Léopoldvilie, (1962), p.36. [16] ZABALA Rez. PlCABEA, Xabier, S.J., La Jamaa... o.c., p.2. [17] W. DE CRAEMER, Analyse..., o.c., p.2. [18] ZABALA Rez. PlCABEA, Xabier, La Jamaa..., o.c., p. 11. [19] P. TEMPELS, Lettre, in Aspects de la culture noire, Paris, 1958, p.172 173. [20] W. DE CRAEMER, Analyse..., o.c., p.4 5. [21] P. TEMPELS, Notre rencontre, o.c., p.35 36; cf. lD., L'homme bantou et le Christ, in Colloque sur les religions, Paris, 1962, p.219. [22] lD., Notre rencontre, o.c., p.40. [23] J. MAMBA, La philosophie bantoue, in Dialogue et culture (Bruxelles) 2 (1964), p.2. [24] Cfr L. HANSEN, Literaire nalatenschap..., in Franciscana 40 (1985), p.47-49. [25] Sur l'oeuvre de Tempels, cfr SMET, A.J., Le Père Placide Tempels et son oeuvre publiée, dans Revue Africane de Théologie 1 (1977) n.1, p.77-128; IDEM, L'oeuvre inédite du Père Placide Tempels, ibidem 1 (1977) n.2, p.219-233, et revu et corrigé, dans Actes de la 2e Semaine philosophique de Kinshasa, 1977 (Recherches Philosophiques Africaines, 2), Kinshasa, Facultés Catholiques de Kinshasa, 1978, p.331-346; HANSEN, L., De Literaire nalatenschap van P. Placied Tempels O.F.M., dans Franciscana 38 (1983), p.147-214; 39 (1984), p.3-42; 40 (1985), p.41-83. SMET, A.J., Bibliographie chronologique du père Placide Tempels. Wezembeek-Oppem, Missieprokuur, 2002, 23 p. - Présentation des textes de Tempels: - SMET, A.J., (ed), Ecrits ethnographiques du P. Placide TEMPELS OFM, présentés par A.J. SMET CP. Wezembeek-Oppem, Missieprokuur, 2000, IV+27 p. - IDEM, (ed), Mélanges de philosophie bantu. Recueil de textes du P. Placide TEMPELS OFM., présentés par A.J. SMET CP. Wezembeek-Oppem, Missieprokuur, 2000, IV+94 p. - IDEM, (ed), Placide TEMPELS OFM, La Philosophie bantoue. Traduction inédite de E. POSSOZ, Avant-Propos de A.J. SMET CP. Wezembeek-Oppem, Missieprokuur, 2000, VI+74 p. - IDEM, (ed), Placide TEMPELS OFM, Philosophie bantoue, augmentée du huitième chapitre inédit. Avant-propos et Edition critique de la traduction française par le Prof. Dr. A.J. SMET CP., Wezembeek-Oppem, Missieprokuur, 2001, X+137 p. |